• Piano recital

    Piano recital

    This is a sélection of "untypical" works by well-known composers.
    Schumann wrote his Fantasiestücke when he was 27 years old.  The rhythm and the phrasing are very complex, literally fantastic; "Des Abends" has a phrasing in several rhythms at the same time: 2/8 time and triplets, in sequences of four measues.  "Aufschwung" and "Grillen" are written in a three-beat time, whereas the phrasing is again in four-measure sequences.  Schumann combines all this with an exuberance of musical and technical skills.
    Domenico Scarlatti composed about 500 sonatas.  In the piece included here, Scarlatti imitates wind instruments on his harpsichord.  A joyful flute and horn melody is interrupted by a trumpet fanfare theme.  The motifs are then given alternately and in the second part, combined.
    Shostakovitch's collection of 24 Preludes and Fugues, composed in 1950-51, is the twentieth-century equivalent of Bach's Well-Tempered Clavier.  Shostakovitch creates his own universe, intimate and audacious, including dances (Prelude no. 1, Saraband, Fugue no. 2), humorous pieces (Fugues nos. 3 and 5) and an overture (Prelude no. 6). Fugues nos. 1, 4 and 6 are masterpieces of their kind. The first prelude is a saraband followed by a fugue in four voices which, remarkable for the twentieth century, contains not a single accidental.  The second prelude is a brilliant monody; the fugue is dissonant and staggering, jumping from one key to another.  The third piece commences with a Russian chant and the three-part fugue is humorous and lively.  The following Prelude in E minor is dark and introverted.  It takes us without interruption to the double fugue, composed as one single crescendo which goes from near silence to an almost symphonic end.  The fifth piece is a delightful serenade with the theme in the bass.  The fugue is bright and skips through many different keys.  A French overture introduces a mysterious fugue (no. 6) in four voices, with two themes.
    The Fantasia in D minor by Mozart (1782) is a fragment, but it gives us an impression of how Mozart might have improvised.
    Beethoven's Sonata no. 26 concerns the farewell of his friend and pupil, the Archduke Rudolf, on the 4th of May, 1809.  The original title, "Lebewohl", directly inspires the principal theme of the entire Sonata (a descending G, F, E flat melody, whose notes are harmonized respectively with E flat major, B flat major and C minor chords). You can hear the Postillion (farewell horn motif) at the end of the first movement, followed by a lamento on the absence of his dear friend, while the third movement celebrates his return.

    Till Aly

  • François Couperin - Messe à l'usage des paroisses

    François Couperin - Messe à l'usage des paroisses

    François Couperin (1668-1733) grandi à Paris dans une famille dont tous les membres étaient musiciens ; enseigné d´abord par son père et son oncle, il fut confié à Jacques Thomelin et M.Delalande. Dés l´age de 17 ans Louis XIV le nomma organiste. A Saint Gervais Couperin hérita la tribune de son père, il fut appelé à la Chapel Royal et, plus tard, nommé Claveciniste de la Cour.
    En 1690 Couperin publia son unique " Livre d´orgue " : la " Messe à l´usage des Paroisses " et la " Messe des Couvents ". Selon la tradition de son temps, Couperin paraphrase à l´orgue les Hymnes et les versets du Magnificat et les altère pendant la messe avec le chant grégorien de la liturgie. Cinq versets pour le Kyrie, neuf pour le Gloria, trois pour le Sanctus et deux pour l´Agnus Dei ; Seule pour l´Offertoire et le Deo Gratias, le compositeur disposait plus de temps et plus de liberté.
    Comme J.S. Bach prenait le thème principal pour ses " Variations Goldberg " de Couperin, Couperin utilisait lui même la musique de son temps dans son œuvre : on y trouve des danses, duo, trio, des airs, des inventions et des fugues, qui sont influencé de la sonate et de l´aria italien ainsi que du contrepoint allemand. En revanche, Couperin n´intégrait pas la basse continue à la mode à son époque, il cultivait ses propres ornements, son écriture et écrivait avec précisions le choix de registres sur chaque œuvres, chose rare à son époque. Ceci fonde le style et le caractère unique de Couperin.
    La " Messe à l´usage des Paroisses " enregistré ici et, en comparaison avec la " Messe des Couvents ", plus importante, plus osé, mais en même temps plus proche du chant grégorien. Le " Livre d´orgue " est, avec l´œuvre de Nicolas de Grigny, un des chefs d´œuvre de la musique française de la fin du 17ième siècle et sont, avec les " Livres pour clavecin " et les " Leçons de ténèbres " de François Couperin, à l´apogée d´une époque.

    L´orgue de Saint Antoine l´Abbaye a été achevé en 1748 par le facteur d´orgue Samson Scherrer. Avec quatre claviers et 40 registres, l´instrument était remarquable et osé pour son époque.
    L´abbaye des bénédictins, qui fut construit entre Grenoble et Valence en honneur des reliques de Saint Antoine, étaient connue pour ses " hymnes à l´orgue " (1491) qui étaient joué - comme en témoignent des contemporains - sur un " orgue harmonieux et construit d´une façon très somptueuse et remarquable " (1515).
    Ainsi Scherrer intégrait en 1748 des registres et des éléments importants et pouvaient notamment se baser sur un instrument magnifique du 17ième siècle dont on ne connaît pas le facteur. Le buffet et le positive sont certainement du 17ième siècle.
    Au 19ième siècle l´instrument n´était plus à la mode. Il fut vendu, en dépit de la protestation des habitants de Saint-Antoine, et installé à Saint-Louis de Grenoble jusqu`à 1981. Il retournait dans un état misérable, mais encore assez riche en tuyau et en traces de mécanique ancienne, pour entreprendre une restauration. Le facteur d´orgue Bernard Aubertin a remis l´orgue dans l´état supposé de 1748 pendant les années 1990 à 2001. Depuis l´orgue de Saint-Antoine l´Abbaye sonne dans sa splendeur ancienne et moderne et, est ainsi un des rares orgues baroque français de son genre.

    Till Aly

  • Flute and Piano recital

    Flute and Piano recital

    Daniela Pisano Flûte ~ Till Aly Piano

    Robert Schumann : 3 Romanzen op. 94
    Paul Hindemith :
    Sonate für Flöte und Klavier (1936)
    Ernest Bloch : Suite Modale (1956)
    Gaetano Donizetti :
    Concertino per flauto e pianoforte
    Franz Schubert :
    Variationen für Flöte und Klavier
    Über „Trockene Blumen“ D 802 op.post. 160
    Johann S. Bach :
    Sonate g-moll/G major/sol mineur BWV 1020

    Daniela Pisano and Till Aly play together since 1999.
    Their repertoire includes works by J.S. Bach, G. Donizetti, F. Schubert and R. Schumann as well as D. Milhaud, F. Poulenc, A. Casella and P. Hindemith. Daniela Pisano and Till Aly created compositions by Massimo Priori, Alain Michel Riou and Giancarlo Aquilanti.

    Together the duo has given concerts in Italie, France, USA and in Germany.

  • Mendelssohn - Paulus

    Mendelssohn - Paulus

    Paulus est le premier oratorio d´un triptyque, avec Elias (1846) et Christus (inachevé).

    La place de l’oratorio Paulus dans l’œuvre de Felix Mendelssohn-Bartholdy

    Né à Hambourg en 1809 dans une famille aisée, intellectuelle et artiste, Felix Mendelssohn étudia et pratiqua la musique à Berlin, où sa famille s’était installée en 1811. A la tête du prestigieux orchestre du Gewandhaus de Leipzig de 1835 à 1847, il créa les grandes oeuvres romantiques de Schubert, Schumann, ainsi que ses propres compositions, et joua la musique de J. S. Bach, oublié depuis sa mort en 1750.
    Petit-fils de Moses Mendelssohn, philosophe, ami de Lessing, qui oeuvra à l’émancipation des juifs, Felix Mendelssohn fut baptisé avec ses deux sœurs et son frère en 1816. La famille convertie ajouta le nom de Bartholdy à celui de Mendelssohn. Fervent luthérien, ayant voyagé et travaillé dans les pays catholiques comme anglicans, Mendelssohn ne renia cependant jamais ses origines juives.
    Plusieurs de ses œuvres ont pour sujet la filiation entre les deux religions. C'est le cas de l'oratorio Paulus, inspiré des Actes des Apôtres, créé à Düsseldorf en 1836.
    Saül de Tarse (Paul), juif de la diaspora, est une figure centrale du christianisme primitif. D’abord violemment engagé dans les rangs des persécuteurs, il participa à la lapidation d'Etienne (Paulus n° 2-9). Mais, frappé d'une vision sur le chemin de Damas (n° 14), il devint ardent disciple du Christ, lui qui ne l'avait pas connu, apôtre par révélation.
    En de nombreux voyages, il annonça la Bonne Nouvelle (la Résurrection), ce qui lui valut de cruelles persécutions. L'oratorio s'achève sur sa fuite dramatique d'Ephèse.

    Paulus est le premier oratorio d´un triptyque, avec Elias (1846) et Christus (inachevé). Ses récitatifs et ses chorals sont écrits en référence à Bach et Haendel. Transporté, Robert Schumann écrivit en 1837, dans la Neue Zeitschrift für Musik : « […] avec Paulus, Mendelssohn trouve un ton juste, une osmose entre texte et musique, une couleur indélébile de l´instrumentation et une manière parfaite de jouer avec toutes les formes ».

    Till Aly, Catherine Rougerie et René Cessieux.

  • Hector Berlioz - Vocal Works

    Hector Berlioz - Vocal Works

    W ith Orchestra Laura Aikin, Lani Poulson, SWR Vokalensemble Stuttgart, Till Aly, SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg & Sylvain Cambreling
    SWR - Hänssler

    http://www.emusic.com/album/Laura-Aikin-Berlioz-Vocal-Works-with-Orchestra-MP3-Download/11329575.html
    http://www.ax.itunes.apple.com/WebObjects/MZStore.woa/wa/viewArtist?id=16271425
    http://www.mp3.rhapsody.com/laura-aikin/berlioz-vocal-works-with-orchestra

  • J.S Bach - La Passion selon Saint Jean

    J.S Bach - La Passion selon Saint Jean

    La Passion selon Saint Jean a été composé pour le vendredi saint de 1724. Par la suite Johann Sebastian Bach l´a reprise encore quatre fois, en 1725, vers 1728,1739 et en 1749. A chaque fois il changea des détails, des arias et l´instrumentation.
    Bach était pendant 27 ans Cantor à Saint-Thomas de Leipzig et devait jouer une passion tous les ans. A côté de la grande passion selon Saint Matthieu (1727), Bach a composé également une Passion selon Marc et Luc, qui nous sont parvenue seulement en fragment. Les autres années, Bach arrangeais les compositions de ses prédeceseurs et contemporains comme Schein, Telemann, Händel, Graun ou Kuhnau.

    On peux supposer que l´evangile de Jean lui tenait particulièrement au cœur. Il s´agit de sa première Passion et elle l´accompagnait depuis.

    J.S. Bach compose la Passion selon Saint Jean en trois partie : la capture de Jesus et Pierre qui le renie, Pontius Pilate et le procès, et la crucifiction. Pour chaque partie Bach compose quatre chorales et trois Aria. Il crée ainsi un triptyque avec quatre dimensions, encadré par les deux grands chœurs " Seigneur, notre Maître " et "Repose en paix " :

    Le fil conducteur est le récit de l´Evangeliste. Bach est très fidèle à chaque mots de l´évangile et sa musique très expressive reflète et interprète ce texte. Il utilise souvent le motiv de la croix (deux mélodies qui se croisent au milieu) et le triton (l´intervalle du diable particulièrement dissonant). Quand Pierre renie Jesus, Bach compose exprès des " fausses notes " pour démontrer en musique que Pierre ne dit pas la vérité.

    Après l´Evangéliste, c´est le chœur (2ème dimension) qui a le rôle essentiel. Il répresente la foule, des pharasiens et une fois les soldats (" ne la déchirons pas, tirons au sort qui l´aura "). Bach compose les chœurs centrals en diptyque. Il compose ainsi deux fois le chœur " crucifiez-le ! " , la même fugue pour les pharasiens (dans un style très conservateur) etc. créant ainsi une symmetrie autour le chorale central de la Passion " Par ta prison, Fils de Dieu, doit venir notre liberté ".

    Les arias (3ème dimension) sont des contemplations des individus. Ils reflètent la passion dans un language poétique de l´époque de Bach ; " Ah, mon Esprit, où veux-tu aller… ? Au monde, il n´y a aucun conseil…" (Aria Ténor). " Tout est accompli ! Vis-tu maintenant éternellement ? " (Aria Basse).

    La 4ème dimension dans la Passion selon Saint Jean sont les Chorals. Bach choisi des cantiques de l´églises Luthérienne et ajoute seulement des harmonies. Avec le chorale " Ô grand Amour, Amour sans limite… ", ou par exemple le chorale " Ô homme, exerce la justice, l´Amour de Dieu et des hommes… " Bach nous dévoile sa quintessence de la Passion.

    Bach ne raconte pas une histoire qui s´est passée il y a longtemps; il l´interprète, il la transpose à son époque et il crée une œuvre d´une telle unitée, intimitée et intérioritée. Les protagonistes redeviennent bien vivant et humain : le regrèt de Pierre, la certitute ephémère de la foule et le doute et la peur de Pontius Pilate ; J.S. Bach laisse la question cléf de Pilate musicalement en suspènse et sans conclusion : " Qu´est-ce que la vérité ? "

    Till Aly

  • Poulenc - Gloria

    Poulenc - Gloria

  • Martinu - Gilgamesh

    Martinu - Gilgamesh

  • J.S Bach - Christmas Oratorio

    J.S Bach - Christmas Oratorio

  • Dvorak - Stabat Mater

    Dvorak - Stabat Mater